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Je suis joyxieuse

Alors que je parlais de bonheur et que j’avais dessiné un + au-dessus d’une ligne, elle-même dessinée au-dessus d’un –, un étudiant m’a interrogée : « C’est quoi être sur la ligne ? Vous avez dit qu’être heureux, ce n’est pas forcément être dans le +. Vous avez dit que parfois on peut être sur la ligne ou dans le –. Mais on est comment sur la ligne ? »

Ni tout +, ni tout –. Un peu des deux.

C’est ce que je ressens aujourd’hui.

En partance pour Paris où je vais retrouver mes copines de la formation sur l’Investigation Appréciative, je me réjouis de perfectionner mes connaissances. Je me fais aussi une joie d’aller manger un bout avec Sylvie-Laurence et Nina demain soir !

Mais je traverse une période compliquée par de nombreuses migraines. C’est douloureux, c’est épuisant et c’est stressant : je ne peux jamais prédire comment je serai l’heure suivante.

Donc ce matin tandis que je faisais ma valise dans laquelle j’ai ajouté la panoplie complète de la parfaite migraineuse (médicaments divers et variés, chaufferettes, sacs de différentes compagnies aériennes…), je me sentais « joyiste ». C’est ce que j’ai dit à mon fils : je suis joyiste.

« Mais ça n’existe pas !? »

Mais si bien sûr : dans le dessin animé « Vice Versa », c’est bien quand Joie et Tristesse sont aux commandes ensemble que Riley trouve la paix.

Pareil pour moi. Je ne suis pas dans le + ; ce serait faire fi de ce que mon corps dit. Et je ne suis pas dans le – puisqu’une partie de moi est dans la joie. En fait, je me sens sur la ligne. J’étais joyiste ce matin (joyeuse et triste) en constatant une sorte de « trace » laissée par la migraine de la veille (« Zut alors, la nuit n’a pas suffi à l’effacer complètement. »). Et dans le train qui me conduit à cette ville magnifique, un sac Air France à portée de main, je me sens joyxieuse (joyeuse et anxieuse). Je m’inquiète de voir mon chouette séjour flingué par une crise qui me maintiendrait entre le lit et les toilettes de la chambre d’hôtel.

Mais ce qui est précieux, c’est que je le sais. J’ai conscience de ma position sur la ligne et je suis en paix. C’est ça le bonheur.

Puis… ce n’est quand même pas une génération qui lance des « quoicoubeh », « ché » et autres « cramptés » qui va corriger mon vocabulaire ??

Je me demande ce que ça fait d’être joyère (joyeux et en colère) ou joyouté (joyeux et dégoûté). A tester. Mais peut-être pas durant les prochains jours ! 🙃

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